Une légende raconte…

« Salomon doit décider de l’emplacement du temple il hésite, pis, il doute… il ignore où devra être érigé le Temple… il a déjà fait creuser des fondations, bien sûr. Chaque fois elles ont été balayées par des calamités : Inondation, tremblement de terre, feu… Chaque fois, hélas, que Salomon décide d’un site, voici qu’une nouvelle catastrophe contrarie son choix! Salomon doute et craint!

Imaginez, la tristesse de Salomon! Comment bâtir le Temple – et où?

Or voici qu’une nuit d’insomnie, le roi, troublé et pensif comme de coutume, traverse Jérusalem. Il arrive, presque par inadvertance, au pied du mont Moriah. Las de sa rêverie, il s’adosse au tronc d’un olivier. Et voici qu’à quelques coudées de lui s’engage un étrange ballet. Un homme surgit de l’obscurité, les bras chargés de gerbes de blé, il les dépose dans un champ contigu à celui où il va aussitôt chercher d’autres gerbes, Après quoi il disparaît. Hors, le roi, stupéfait, voit arriver un autre individu faisant exactement la même chose que le premier, mais en sens inverse…

Très attaché à la justice, Salomon pense à faire arrêter ces hommes qu’il prend pour des voleurs. Cependant, le petit grillon qui l’accompagne toujours dans ses promenades, lui conseille de patienter jusqu’à la nuit suivante. Le lendemain, au même endroit, Salomon assiste à une scène encore plus extravagante. Cette fois, les deux hommes chargés de gerbes de blé se rencontrent. Au lieu de s’insulter ou d’en venir aux mains, les voilà qui tombent dans les bras l’un de l’autre. Sommés par le roi de s’expliquer, ils racontent. Ils sont frères. A la mort de leur père, ils ont partagé le champ en deux parts égales. Or l’un s’est marié depuis et a trois enfants, tandis que l’autre est resté célibataire. Celui-ci, considérant qu’avec plusieurs bouches à nourrir son frère a besoin de plus de blé que lui-même, il lui en apporte la nuit, en secret, pour ne pas blesser sa susceptibilité… En revanche, le frère marié s’estime privilégié, sa femme et ses enfants l’aident au travail. Il a donc décidé de partager son blé avec son frère, qui peine seul du matin au soir et doit faire appel à des ouvriers pour la moisson…

Très ému, le roi serre les deux frères dans ses bras et les supplie de lui vendre leur champ, l’endroit le plus digne pour y élever le sanctuaire de Dieu! Les fondations ont été creusées là même, où se sont échangées les gerbes de blé nocturnes. Cette fois, nulle catastrophe n’est plus venue troubler la construction du Temple!

Et voilà Jérusalem, née autour du Temple, lui-même né dans l’espace de la fraternité ! »

(Extrait de l’EDIFICE, Bibliothèque Maçonnique du Net)

Le mont Moriah, espace de la fraternité, ou chacun, selon ses moyens, se préoccupe des besoins de l’autre… Le site du premier kibboutz, donc?

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À propos du Kibboutz de Paris :

« Le Kibboutz de Paris » est un kibboutz en construction. Il sera le premier kibboutz existant, de type « rurbain ». C’est également le nom de l’association à but non lucratif dont le but est de promouvoir un mode de vie inspiré du kibboutz classique et du kibboutz urbain:  le «kibboutz rurbain». Cette association a été fondée en juillet 2018.

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