Le Kibboutz en Israël

« Au commencement était le kibboutz… »

Le premier Kibboutz, quelques dates :

  • 1909 : Le kibboutz est un mode de vie communautaire qui se déploie en Palestine puis en Israël.
  • 1940 – 1950 : Des activités industrielles commencent à y être développées. Ces villages communautaires comptent alors de 150 à 1200 membres. Les membres de ces villages sont appelés des « ‘Haverim ».
  • 1990 : Les kibboutz prennent massivement un virage libéral. La plupart d’entre eux introduisent pour leurs ‘Haverim le salariat et le règlement individualisé des dépenses. Ils perdent ainsi leur vocation première : créer une société sans salariat, plus juste et plus humaine. Pour une poignée de résistants, cette défection ne peut être laissée sans suite. Le « kibboutz urbain », dès 1987, sera leur réponse.
  • 2010 : Les kibboutz représentent 10 % de la production industrielle israélienne, 40 % de sa production agricole et 6 % de son PIB.

« Et le Kibboutz urbain fut… »

Le Kibboutz urbain, depuis 1987 :

Le Kibboutz urbain est une manière de vivre et de travailler en kibboutz, nouvelle, qui ne cesse de se développer en Israël depuis 1987. Il en existe aujourd’hui plus de 220.

Qu’est-ce qu’un Kibboutz urbain ?

Les revenus du kibboutz urbain proviennent du secteur secondaire ou tertiaire. Chaque kibboutz urbain convient pour son propre compte du montant de la mise en commun des bénéfices de l’entreprise ou des entreprises du kibboutz et/ou des revenus de certains membres salariés ou en professions libérales. Cette mise en commun qui peut aller de 10% à la totalité des bénéfices et/ou revenus, est déposée sur un compte bancaire et dépensée pour les besoins du collectif (nourriture, logement, entretien, éducation, santé, assurance chômage et retraite supplémentaires etc.).

Les kibboutz urbains, comme leur nom l’indique, s’installent en ville afin d’aider à la résolution de certaines problématiques urbaines (promiscuité, pauvreté, délinquance, exclusion etc.).

Chaque kibboutz urbain déploie et finance une ou plusieurs actions psycho-socio-éducatives et/ou humanitaires.

Claude Berger, personnalité aux multiples facettes, a été le premier dès 2008 à diffuser en France l’idée du Kibboutz urbain et la pertinence de son importation

Kibboutz urbain « Mishol ». Nazareth Illit. Israël

En 2020, les membres de kibboutz (urbains et classiques) représentent moins de 1% de la population israélienne. Cependant, les listes d’attente pour vivre en kibboutz sont surbookées.

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À propos du Kibboutz de Paris :

« Le Kibboutz de Paris » est un kibboutz en construction. Il sera le premier kibboutz existant, de type « rurbain ». C’est également le nom de l’association à but non lucratif dont le but est de promouvoir un mode de vie inspiré du kibboutz classique et du kibboutz urbain:  le «kibboutz rurbain». Cette association a été fondée en juillet 2018.

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